COLETTE.

Lot 22.A
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Résultat : 850EUR
COLETTE.
Réunion de sept lettres autographes signées à Lyvelise Regis-Leroi, rédactrice à Minerva, " Le grand illustré féminin " dans les années 20 et 30. Paris ; Saint-Tropez, 1927-1941 ; ensemble 3 pp. in-4, 4 demi-pages in-4, une p. in-12, six enveloppes conservées. Jolies lettres de remerciements et de protestation d'amitié à Lyvelise Regis-Leroi, une jeune critique qui publiait dans Minerva des interviews de Colette et des comptes rendus de ses livres. Colette se plaint d'un bout à l'autre de cette correspondance d'une surcharge de travail, de livres à terminer dans des délais très courts et dont elle n'a fait que les deux tiers. Elle s'excuse de réponses tardives mais - dit-elle - "mon silence ... est pénétré de gratitude et les lectures de Minerva m'ont offert là de jolies étrennes ...".Il est plusieurs fois question de "la Treille muscate petite maison qu'elle possède à Saint-Tropez. Elle écrit d'ailleurs plusieurs fois de cette maison en remerciant d'articles qui la concernent : "Quelle page d'images et quel article : J'ai un grand plaisir à vous remercier d'ici, où je tâche de travailler de nouveau, mais il y a trop de roses, d'herbe tendre, de glycines, de crapauds chanteurs, de rossignols ! ".- Une autre fois (1933) : " Il n'y a plus un exemplaire de la Chatte à St-Tropez "on les attend" comme dit la librairie ... Si vous écriviez à Germaine Krull, elle vous donnerait une belle photo de la chatte elle-même ... ". En 1929 : " Il ne faut jamais me demander de copie à bref délai. Et puis il ne faut pas non plus me demander de contes, parce que je n'en fais pas. Et puis il ne faut rien me demander du tout, parce que je suis dans mon lit avec une angine ... ". La dernière lettre de 1941 dit : " Mes débuts de "revuiste" consistent en 2 sketches et demi, et ne valent pas une interviesw ... "
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