CORRESPONDANCE GIDE-ALLEGRET Lettres d'André Gide à Élie Allégret (1886-1940)

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CORRESPONDANCE GIDE-ALLEGRET Lettres d'André Gide à Élie Allégret (1886-1940)
1891. - Réunion de cinq lettres autographes signées. La Roque, [20 septembre 1891] ; [La Roque], 2 octobre 18[91] ; La Roque, [vers le 25 octobre 1891] ; La Roque, 29 octobre [1891] ; Paris, 25 [novembre 1891] ; ens. 18 pp. in-12 et in-8. « Je ne suis encore qu'un enfant ; un enfant orgueilleux, mais qui ne sait rien encore d'assuré - qui cherche encore et qui s'amuse aux choses - et j'ai peur un peu de vous ennuyer de ma puérilité » (20 septembre ; c'est dans cette lettre qu'André Gide tutoie pour la première fois Élie Allégret : « (...) merci, merci de ce que vous proposez - certes oui je l'accueille, comme une chose attendue et je t'envoie toutes mes amitiés »). « Vraiment je trouve les affaires de coeur trop dérangeantes (...). Il faudrait garder une sorte de chasteté morale et ne donner son âme qu'à des Choses qui ne passent pas » (vers le 25 octobre).- Déchirures avec manques de texte à la lettre du 2 octobre.- EA 71, 74, 77, 78 et 79. Joint une lettre autographe signée de Madeleine Rondeaux : « Ce qui domine toutes nos lectures de cet été - et peut-être toutes nos lectures en général, c'est Guerre et Paix. Je crois qu'avec Tolstoï nous avons regardé le soleil et que nos yeux en resteront remplis d'un peu d'obscurité pour toute autre oeuvre russe » (Cuverville, 24 octobre [18]91 ; 8 pp. in-12 sur papier de deuil).- EA 76.
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