CORRESPONDANCE GIDE-ALLEGRET Lettres d'André Gide à Élie Allégret (1886-1940)

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CORRESPONDANCE GIDE-ALLEGRET Lettres d'André Gide à Élie Allégret (1886-1940)
1918. - Réunion de trois lettres autographes signées. Cuverville, 10 janvier [19]18 ; Cuverville, 25 février [19]18 ; Cuverville, 11 décembre [19]18 ; ens. 9 pp. in-8. Lettres également relatives aux enfants Allégret. André Gide s'inquiète notamment des études et de l'avenir de Marc, ainsi que de ses fréquentations parisiennes : « Je ne ferais certes rien pour pousser Marc vers les lettres et le détourner des sciences, s'il y prend (comme il semble) vraiment goût (...) » (10 janvier). « Je crois qu'elle [Suzanne] s'exagère un peu la mauvaise influence que peuvent avoir sur lui les camarades de Janson, les milieux riches, le quartier même que vous habitez (...). Mais il n'en reste pas moins que Marc, autant que j'ai pu l'observer, est d'un esprit et d'un tempérament porté singulièrement vers... mettons : vers le flirt » (25 février). « La France toute entière, et chacun de nous est comme étouffé d'étonnement devant l'énormité de la victoire. Et Dieu t'a conservé tous les tiens ! » (11 décembre).- Joint deux lettres autographes signées d'Élie Allégret à André Gide durant sa mission au Cameroun (Duala, 2 janvier et 20 mai 1918 ; ens. 6 pp. in-8 et une enveloppe) : « Que te dire de tout ce qui me remplit le coeur ? simplement merci. Tu es l'oncle, le "vicepère" et il m'est très doux de sentir que tu veilles sur eux (...) » (20 mai).
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