CORRESPONDANCE GIDE-ALLEGRET Lettres d'André Gide à Élie Allégret (1886-1940)

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CORRESPONDANCE GIDE-ALLEGRET Lettres d'André Gide à Élie Allégret (1886-1940)
1919. - Réunion de quatre lettres autographes signées. [Dudelange], 30 juillet [19]19 ; Dudelange, 5 août [19]19 ; [Dudelange], 30 août [19]19 ; Dudelange, 11 septembre [19]19 ; ens. 9 pp. in-8. André Gide est plus que jamais préoccupé par l'avenir des fils d'Élie Allégret - il tente notamment de trouver un emploi pour Jean-Paul, par l'entremise de Mme Mayrisch - et ses lettres ont des accents véritablement paternels : « Mais surtout, je voudrais causer avec toi, sur le seuil de cette année nouvelle où presque chacun de ces enfants va être appelé à prendre des décisions (où nous pour eux) grosses de conséquences pour l'avenir » (11 septembre).- Joint un ensemble de 8 lettres autographes signées d'Élie Allégret à André Gide, de retour en France après sa mission au Cameroun (À bord de l'Europe, 12 avril 1919 ; Paris et la Sapinière, 28 juillet, 4, 16 et 29 août, 6, 8 et 15 septembre 1919) : « J'ai besoin de calme, de silence, de réflexion ; je voudrais retrouver mes fils !! (...) il faut que je cause à fond avec chacun d'eux, et très doucement, pour ne pas leur faire de mal encore. Mais ceci il le faut, maintenant, pas plus tard, pour eux et pour moi. Tout le reste doit être subordonné, et sans que Suzanne en souffre ; non que je veuille - je ne le pourrai ni le voudrai - la laisser à ses illusions, mais je l'amènerai à les comprendre, eux. « Heureuses les stériles ! » (4 août).
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