CORRESPONDANCE ENTRE ANDRÉ GIDE ET SUZANNE ALLÉGRET (1917-1930)

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CORRESPONDANCE ENTRE ANDRÉ GIDE ET SUZANNE ALLÉGRET (1917-1930)
Cette précieuse correspondance, encore inédite, éclaire d'un jour nouveau les relations qu'André Gide entretient avec la famille Allégret, et plus particulièrement avec ses "neveux". C'est durant l'absence d'Élie Allégret, en mission au Cameroun de janvier 1917 à mai 1919, qu'elle est la plus fournie. Suzanne, chef de famille avec six enfants, se fait alors chroniqueuse et raconte en détail les activités de chacun, à la demande d'André Gide qui, lui, donne des conseils. Puis, peu à peu, cette correspondance se focalise sur Marc dont la personnalité naissante inquiète mère et "oncle". 47 1917-1930. - Réunion de 35 lettres autographes signées d'André Gide à Suzanne Allégret (21 août 1917-4 décembre 1930) et de 76 lettres autographes la plupart signée de Suzanne Allégret à André Gide (6 janvier 1917-environ 2 avril 1921) ; ens. près de 500 pp. in-12, in-8 et in-4. Suzanne Allégret est à Poitiers avec ses deux plus jeunes enfants pour fuir les bombardements visant Paris et l'Est, alors que Marc est parti avec André Gide à Carantec, en Bretagne : « Rien de vous, ni hier, ni aujourd'hui... que c'est long, que c'est triste ! que vous êtes loin avec mon Marco, tandis que je me débats ici dans les incertitudes que je n'arrive pas à résoudre : faut-il rester, faut-il rentrer ? Faut-il louer, ne faut-il pas ? » (3 avril 1918). Le lendemain, André Gide écrit à Suzanne : « Je goûterais ici tout le bonheur à peu près dont cette guerre nous laisse capable - si seulement Poitiers ne pesait d'un tel poids sur mon coeur. Marc me persuade que vous ne pourrez point y rester. Et que sera-ce alors ?.. Paris ? Oui, si le bombardement le permet ; mais il faut prévoir le licenciement des lycées et faire tous ses projets en conséquence » (4 avril 1918). « Mais soyez tranquille, sous un certain rapport je crois [que Marc] organise sa vie, il ne l'organise que trop je crains. Et je crois qu'au lieu de l'exhorter à cela il faudrait plutôt "bifurquer" un peu, et l'exhorter à s'apercevoir qu'il
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