CORRESPONDANCE ENTRE ANDRÉ GIDE ET JEAN-PAUL, ÉRIC ET ANDRÉ ALLÉGRET (1914-1929)

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CORRESPONDANCE ENTRE ANDRÉ GIDE ET JEAN-PAUL, ÉRIC ET ANDRÉ ALLÉGRET (1914-1929)
Entre les trois frères aînés de Marc Allégret et André Gide s'établit une correspondance familière, une franche camaraderie épistolaire aux lettres souvent longues et denses où chacun des trois garçons exprime ses sentiments pour son cher "oncle", presque un frère. On joint 11 lettres de Madeleine Gide à Jean- Paul Allégret. L'ensemble est inédit. 1915-1929. Réunion de 18 lettres autographes signées d'André Gide à Jean-Paul (15) et André (2) Allégret (2 août 1915-1924), de 99 lettres et cartes autographes signées des trois aînés Allégret à André Gide dont 42 de Jean- Paul (3 mai 1916-6 novembre 1924), 17 d'Éric (Pâques 1914-26 juin 1918) et 40 d'André (24 septembre 1917-15 janvier 1929), et de 11 lettres de Madeleine Gide à Jean-Paul Allégret (vers 1907-vers 1918) ; ens. plus de 400 pp. in-12, in-8 et in-4. « [Je t'écris] pour te dire tout le bien que m'ont fait les conversations que j'ai eues avec toi ; la joie que j'en ai ressenti et le réconfort qu'elles m'ont apportées. Je me suis senti infiniment heureux et rapproché de toi, parce que, s'il est des choses qu'on n'ose dire à un autre de peur qu'il ne les comprenne pas et ne partage pas votre admiration et votre enthousiasme, il y a aussi des choses personnelles, aspirations, sentiments, désirs, que l'on dévoile peu et difficilement (alors qu'on en aurait tant besoin) de peur d'être incompris ou de voir s'écrouler ses rêves et ses espoirs, seul soutien dans la réalité » (Jean-Paul, 17 juillet 1917). « Je ne sais pas si je te dirai jamais assez, ni assez fortement, l'amour fervent que j'eus pour toi dans mon enfance. Tu me semblais alors si grand, si lointain, si inaccessible ! (...) Ah ! si seulement alors tu t'étais baissé vers moi, j'aurai fait ce que tu aurais voulu et t'aurai suivi n'importe où » (Jean-Paul, 6 février 1924). « Mes pieds commencent à en avoir assez de la guerre, et surtout de l'infanterie !! Encore un hiver de cette vie à traîner ! Quelle horreur. Enfin, heureusement que M. Painlevé a dit que
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