CORRESPONDANCE ENTRE ANDRÉ GIDE ET MARC ALLÉGRET (1917-1949)

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CORRESPONDANCE ENTRE ANDRÉ GIDE ET MARC ALLÉGRET (1917-1949)
- Réunion de 301 lettres autographes ou tapuscrites et cartes autographes, la plupart signée d'André Gide à Marc Allégret (24 juillet 1917-21 novembre 1949) et de 197 lettres autographes ou tapuscrites et cartes autographes, la plupart signée de Marc Allégret à André Gide ([14 juillet 1917]-18 juillet 1947) ; ens. 1200 pp. in-12, in-8 et in-4. « J'aimerais beaucoup que tu m'écrives vite une bonne lettre ! Et tu sais ce que tu pourrais faire. Tu pourrais mettre dans l'enveloppe 2 lettres. La première : ça va, ça colle, les études, toutes ces choses (à présenter à toute réquisition des agents de la compagnie) ; la seconde, où tu me répondrais aux questions et aux choses que je te dis "entre nous deux" et qui serait pour moi seul. Seulement, mets bien mon prénom en grand qu'on ne se trompe pas !! » (Marc, 14 novembre 1917). « Comment peux-tu croire un instant que ta fantaisie puisse m'ennuyer ou me déplaire ? Je dirais bien qu'elle est ce que je préfère en toi, si je savais en toi préférer quelque chose, et si je ne t'aimais pas tout entier. Je halète à l'idée de te revoir. (...) Je me retiens pour t'écrire des choses trop folles - qui conviennent moins à mon grand âge qu'au tien. Mais elles tourbillonnent dans ma tête et dans mon coeur... » (André, 18 et 19 novembre 1917). « Lafcadio, Nathanaël, Immoraliste, tous trois vous êtes en moi. Et je ne puis arriver à être tranquillement l'un de ces trois. Non, je ne puis pas. » (Marc, 21 avril 1918). « Je voudrais que tu n'admettes en toi, rien de ce qui enlaidit. (...) C'est contre ce qui enlaidit que je m'insurge ; c'est là ce contre quoi je proteste. Et parfois je doute si pour moi toute la morale ne se réduit pas à un intransigent (sic) amour de la beauté. Rien de ce qui "intéressé" n'est beau. Faire "danser l'anse du pannier (sic)"... mon petit ami, il faut laisser cela aux cuisinières. Cela n'est pas digne de toi. » (André, 25 avril 1918). « Une chose horrible, un télégramme annonce la mort d'Emmanuel [Faÿ], seul à N
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