JEAN BAPTISTE PERRONNEAU (V.1715 - Amsterdam 1783)

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JEAN BAPTISTE PERRONNEAU (V.1715 - Amsterdam 1783)
JEAN BAPTISTE PERRONNEAU V.1715 - Amsterdam 1783) Portrait de Madame Perronneau endormie Pastel, signé en haut à droite : Perronneau 51 x 41 cm Provenance: Paris, Mme Perronneau , resté dans la famille jusqu’en 1847-1848, acquis par Monsieur Roux, à Tours Paris, Hôtel Drouot, vente de la collection de Monsieur Roux, Me Charles Pillet, 17-20 février 1868, n°481 , acquis par Alfred Mame, Tours Tours, son fils Paul Mame, Paris, galerie Georges Petit, vente de la collection Paul Mame, 26-29 avril 1904, n°65 (non signé) ill. Collection de Gustave de la Croix de Ravignan et Mme, née Pauline Mame, fille de Paul Mame, 1909 , baronne Gustave de la Croix de Ravignan, 1923 Paris, Hôtel Drouot, vente anonyme, Me Pescheteau, 19 mars 1943, n°4, pl.1 Collection particulière Bibliographie: Léandre Viallat et Paul Ratouis de Limay, J.-B. Perronneau 1715-1783, sa vie et son oeuvre, Paris, 1909, p.135, p.143, n°158, pl.26 , Léandre Viallat et Paul Ratouis de Limay, J.-B. Perronneau 1715-1783, sa vie et son oeuvre, Paris, 1923, pp 188-189, 236, pl. 41 , Niel Jeffares, Dictionary of pastellists before 1800, Londres, 2006, p.413, col.C, photo 4.Dominique d’Arnoult, Perronneau ca.1715-1783, Un portraitiste dans l’Europe des lumières, Paris, Ed. Arthéna, 2014, n°283 Madame Perronneau, née Louise Charlotte Aubert (v.1740-1817) est identifiée par la provenance, ce portrait appartenait à son petit fils jusqu’au milieu du XIXe siècle et par comparaison avec d’autres portraits la représentant, notamment le beau pastel conservé au musée des Beaux Arts d’Orléans, Le matin ou Madame Perronneau en Aurore, daté de 1767 : même nez, petit et droit, même chevelure abondante et même profil arrondi. Nous sommes ici dans la sphère intime de l’artiste qui représente son épouse avec une extrême délicatesse et raffinement dans le coloris avec cette touche légère et hachée qui lui est particulière. Moins célèbre de son vivant que son rival Quentin de La Tour, Perronneau est redécouvert au XIXe siècle grâce aux frères Goncourt qui admiraient « le ragoût de petites touches, le modelage dans le tapotage, le travail artiste, léger et spirituel… ».
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